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Bandage

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4 critiques: 3.12/5

visiteurnote
Hidelirium 3.75
Bastian Meiresonne 3.5
Inoran 2.25
cityhunter 3


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Panser un groupe

"Bandage" pourrait sembler une autre contribution au genre actuellement très en vogue du "film musical", un véritable sous-genre à être né depuis le succès de "Nana", dont "Solanin" et "Beck" n'en sont que deux autres des exemples les plus récents. Un film très proche de "Nana" dans sa première partie, sauf que…c'est un projet pensé à la base et produit par Iwai Shunji et qui avait été longuement annoncé comme étant réalisé par Kitamura, avant le désistement de ce dernier au profit de Kobayashi Takeshi, le compositeur attitré d'Iwai. LE résultat, sans être révolutionnaire, se place loin devant ses concurrents pour des personnages beaucoup plus approfondis et une histoire bien plus mature que dans les produits concurrents et l'ombre d'Iwai plane au moins autant sur cette œuvre que sur "Halfway" de Kitagawa Eriko, qu'Iwai avait également produit.
 
L'histoire s'ancre donc dans l'explosion de la scène musicale nipponne dans les années 1990; une période bénie par la reconnaissance de nombreux groupes indés, révélés par une flopée de concours et de téléréalités et qui ont su donner un sérieux coup de boost dans une industrie autrement plus formatée…L'intrigue raconte donc la fulgurante ascension d'un petit groupe, Lands, avec – à sa tête – le charismatique chanteur à la vraie vie, du groupe KAT-TUN, qui insuffle crédibilité et même une vraie qualité aux chansons.
 
On pense à "Presque célèbres", souvent, dû au fait du regard extérieur apporté par le personnage d'Asako; mais c'est surtout une version beaucoup plus mature de "Nana", où les personnages agissent avec NATUREL, où l'évolution de l'intrigue est plausible et où les jeunes adultes sont dépeints avec beaucoup de véracité dans leurs faits et gestes – jusque dans leurs troubles sexuels…
 
Bref, l'Iwai Touch marche toujours autant dans sa facilité déconcertante à savoir saisir l'aire du temps et ses personnages.


15 juillet 2010
par Bastian Meiresonne


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